Dans sa manière d’écrire l’Évangile et les Actes des Apôtres, Saint Luc démontre un grand art de raconter et une grande profondeur théologique. En effet, « Ac 2, 42-47 » est un très beau texte qui ne cesse de retenir notre attention et qui nous pose beaucoup de questions, alors qu’il relate la vie de la communauté chrétienne primitive.
Afin de disséquer le message que « Ac 2, 42-47 » recèle, François Ndayizeye manie avec dextérité les instruments de l’analyse synchronique, en général, et de l’étude sémiotique, en particulier. Son approche consiste à écouter le texte plutôt qu’à chercher à le maîtriser ; à habiter les Écritures plutôt qu’à les saisir. Cela lui permet de mettre en évidence de nombreux éléments susceptibles de donner une nouvelle vigueur à l’évangélisation et à la mission de l’Église en Afrique.