Le lecteur découvre un itinéraire stimulant qui, quittant les certitudes, permet de faire de la pensée ce qu'elle n'a jamais cessé d'être, une aventure faite de curiosité et d'autonomie.
Il se voit proposer des principes organisateurs qui lui suggèrent d'intégrer des connaissances mais aussi des incertitudes, des contradictions et des doutes. Le mot d'ordre est de relier, encore et toujours, tout ce que nous avons à observer et à connaître. Il est alors possible de mettre fin à l'abstraction qui isole et occulte souvent le sens.
Les objets physiques, les éléments du monde du vivant, les concepts du monde des idées sont regroupés sous le vocable générique et espiègle de ""bidule"". Une théorie des bidules invite le lecteur à cheminer dans la biosphère avec nos aïeuls et cousins, à découvrir la complexité de la société et de l'humain actuel, à oser un avenir plus désirable.
Edgar Morin, le penseur de la complexité, souhaite que ""ce livre soit utile à nos concitoyens qui ressentent plus ou moins clairement les carences du monde de connaissance et de pensée dans lequel ils ont été éduqués"".