Si la mobilité fait désormais partie de la réalité culturelle de nombreux citoyens européens, il apparaît toutefois qu'elle n'est pas également partagée par tous. D'une part, tout le monde ne voyage pas et, d'autre part, ceux qui voyagent ne le font pas de la même manière ni n'en tirent le même profit. Le tourisme des jeunes, en particulier les séjours linguistiques, en est un bon exemple. En effet, on constate que voyager n'est pas inné. Cela s'acquiert et s'apprend, mais de quelle manière et où? Comment faire en sorte que l'école soit le lieu qui facilite l'apprentissage de cette exposition à l'altérité?