Le Togo, situé en Afrique de l’Ouest, a accédé à l’indépendance le 27 avril 1960, après un long processus marqué par des migrations diverses. Cependant, le rêve des Pères fondateurs de faire du pays « l’or de l’humanité » reste un idéal non atteint, en grande partie à cause de l’instabilité socio-politique qui perdure depuis des décennies.
Face à cette situation, l’Église togolaise, fidèle à sa mission de « Mater et Magistra », n’est pas restée en retrait. Les évêques, en tant que pasteurs, ont multiplié les exhortations à l’intention des
fidèles laïcs, les encourageant à s’impliquer dans la vie politique pour contribuer à bâtir une nation conforme à cet idéal. Leur démarche s’est appuyée sur une analyse approfondie de la situation du pays pour identifier les problèmes qui l’affectent et sur un rappel des devoirs citoyens des chrétiens, tout en fixant les bases nécessaires à la construction d’un Togo prospère et juste.
Cependant, les interventions de la Conférence des Évêques du Togo ont parfois montré leurs limites, tant dans leur contenu que dans leur forme. Une réflexion critique a été menée pour identifier ces insuffisances, avec des recommandations pour adopter une approche renouvelée. Celle-ci devrait notamment renforcer la formation des fidèles laïcs et mieux s’adapter aux défis spécifiques de la société togolaise, afin de rendre les futures actions de l’Église plus efficaces et pertinentes.