En tant qu’héritage colonial, l’école camerounaise, de la manière dont elle est organisée et fonctionne, peut-elle remplir de façon satisfaisante les missions qui lui sont assignées ? Les crises sociales les plus récentes, et les impasses auxquelles elles conduisent, menacent de faire voler en éclats les fondements qui depuis l’indépendance semblaient soutenir le Cameroun dans son essence citoyenne. Dans le courant de cette critique sur l’éducation, l’ouvrage tente de montrer que l’école au Cameroun se trouve piégée, condamnée à ne produire que des étatistes ou des patriotistes. L’idée de l’auteur est que si l’on souhaite par l’école, éduquer mieux à la citoyenneté, il faut que les différents acteurs de la Communauté Educative soient formés et accompagnés selon une perspective intégrative et non compétitive.