La remédiation aux causes et conséquences de la catastrophe environnementale impose des changements de rupture dans les pratiques des personnes, de l’entrepreneuriat et des institutions, qui fondent l’ordre actuel. Ne pouvant se satisfaire d’ajustements, ils nécessitent à terme sa bifurcation vers un autre modèle à créer, juste et vertueux. On montre que les pratiques normées et programmatiques de la sphère publique seule ne peuvent y conduire.
De leur côté, les personnes physiques et morales démontrent des capacités de changements structurels et innovants dans et avec leurs milieux, conduits par des actions collectives créatives. Il y a là un chemin documenté vers une bifurcation humaniste, conçue comme un chantier collectif, pluriel, et évolutif car itératif. Portée par une démocratie active et contextuelle, elle requiert dans la durée une planification écologique collaborative, agile et décentralisée.