Depuis la Grande Dépression, c'est la première fois que des générations ont accès à moins de richesse que celle de leurs prédécesseurs. C'est évident au Québec où depuis le début des années 80 l'État Providence ne cesse de régresser. La thèse à l'origine de ce livre est si pertinente qu'elle pourrait être adaptée à l'Hexagone. Cela permettrait d'expliquer cette précarisation de la main-d'œuvre qui découle non seulement de la désindustrialisation mais aussi des politiques de Paris dans le but de lutter contre le chômage et dont l'épisode des gilets jaunes est l'aboutissement. Au lieu de revenir à l'État providence, le gouvernement français a plutôt opté pour des micro-mesures.