ma solitude frissonne je ne veux pas être la proie du feu des roses fanées qui ravage mon village au loin…
Guetteur, le poète est garant du passage de relais entre le vécu et l’étincelle de (l’ir)réel. La poésie de Mario Martín Gijón rebat continuellement les cartes et les accès de (à) son écriture. À travers ce recueil anthologique apparaît une vision intégrale et novatrice de l’art poétique coulissant le sens sur des embrasures qui se complètent ou s’entrechoquen...
ma solitude frissonne je ne veux pas être la proie du feu des roses fanées qui ravage mon village au loin…
Guetteur, le poète est garant du passage de relais entre le vécu et l’étincelle de (l’ir)réel. La poésie de Mario Martín Gijón rebat continuellement les cartes et les accès de (à) son écriture. À travers ce recueil anthologique apparaît une vision intégrale et novatrice de l’art poétique coulissant le sens sur des embrasures qui se complètent ou s’entrechoquent. L’agencement de sons et déclics en fonde la beauté enfouie. L’ensemble est remarquablement traduit et présenté par Miguel Ángel Real qui introduit un nouveau défi à partir de la déconstruction des mots en français pour nous révéler une poésie qui ne fige rien mais se déploie sans cesse, comme archit(e/a)ctes de la distancia(c)tion qui éta(l/y)es nos limites. Michel Cassir
Mario Martín Gijón, est titulaire d’un doctorat en philologie hispanique et enseigne à l’université d’Estrémadure. Auteur d’une œuvre littéraire prolifique – essais, poésie et prose –, il a reçu de nombreux prix et est traduit dans huit langues. C’est une des voix les plus significatives de la nouvelle génération d’écrivains espagnols.
Miguel Ángel Real est agrégé d’espagnol, il est traducteur et poète. Outre ses nombreuses traductions, il est auteur de plusieurs recueils de poésie en français et en espagnol.