Elle s’appelait Lisa est la traversée du XXe siècle par Lisa, ma mère, dont les parents étaient des Juifs venus d’Europe centrale. C’est une peinture du siècle passé avec ses deux guerres, l’extraordinaire évolution du quotidien, de la société, des technologies, à travers la vie de ma famille. Une famille ordinaire, une famille parmi d’autres. C’est aussi, pour moi, un devoir de mémoire.
« Grands-parents tôt partis et mal connus, vieilles tantes oubliées, enfants abandonnés au non-dit, cousins et cousines disparus, je vous ai sortis du néant durant le temps de mon écriture, j’ai scruté vos visages, vos regards, vos mains sagement posées sur vos genoux…
Lisa, j’ai tenté au plus vrai, au plus juste, au plus aimant de moi, de dire qui tu étais. »