La langue pensée de l’auteur est d’une forte vitalité et dans une expression sans ambages, elle traduit beaucoup du commun espoir d’une autre relation d’Homme à Homme. L’écriture est bien rythmée selon une musique du sensible qui traverse tout le recueil sans faillir. Le texte est un véritable pamphlet contre la haine et un panégyrique de l’amour. L’encre de la plume du poète laisse alors paraître des mots qui dévoilent les maux de notre vie humaine tantôt heureuse, tantôt malheureuse. Humaniste, il appelle à l’éclosion d’un monde nouveau où les disparités se feront moins assourdissantes pour laisser tonner davantage les parités. L’ombre et la lumière, la guerre et la paix, la candeur et le vice sont autant de symboles d’une diversification thématique dont l’ambivalence révèle une écriture surréaliste colorée d’humanisme.
De toute évidence, la portée idéologique du recueil pourrait se résumer en un mot : altruisme. Certes, l’être propre est célébré, mais une attention particulière est aussi accordée à l’autre. Le recueil invite à un voyage où la rencontre des diversités dévoile le crépuscule de communes défectuosités vieillissantes. Le recueil se fait alors l’aune de l’aube d’un espoir pour notre humanité à la singularité plurielle.