Mille neuf cent quarante-deux, en Alsace annexée. Si beaucoup se résignent et que certains collaborent, d’autres résistent. Une période trouble, propice à la compromission, mais aussi au courage et à l’amour.
Le chemin de l’évasion s’inspire de l’histoire de la résistance alsacienne et des filières dites de Reichshoffen et du Rehthal.
Ce chemin conduit réfractaires, fugitifs et évadés vers la frontière séparant l’Alsace annexée du reste de la France. Il relie deux lieux éloignés l’un de l’autre et dont les occupants ne se connaissent souvent pas : un atelier de couture dans un village du nord de l’Alsace, baptisé Franzheim par les Allemands, et une scierie au pied des Vosges, au lieu-dit Hirschthal.
Seuls liens entre les deux, un Oberleutnant, des voix lointaines et anonymes criant le même rejet de l’occupant et des passages musicaux empruntés au catalogue des chansons de l’année mille neuf cent quarante-deux.