Il y a les fleurs qui éclosent et se fanent, qui égrènent le temps comme une montre au poignet. Il y a les derniers fruits des saisons. Il y a l’oiseau de courage qui traverse le ciel à l’aile bleue et brisée. Il y a des prénoms qui se posent sur le dos de la main et font vibrer le cœur. Il y a les souvenirs qui s’écrivent et s’effacent. Il y a la peau. Et une femme de l’essence des fleurs éphémères à la patience douce et longue. Assise derrière sa vitre, les doigts autour d’une tasse de café, elle tricote un poème avant l’aube. Afin de garder trace d’un rêve ou d’un parfum de rose.