« Paris ne ressemble pas aux récits que m’en faisait ma grande sœur Victoire. Tout y est gris et seule une affiche publicitaire retient mon attention dans l’aéroport. Elle montre une femme nue agenouillée près d’une bouteille de parfum. Je n’ai pas le temps de l’observer de plus près, car une dame âgée en imperméable beige n’arrête pas de regarder dans notre direction. Elle est accompagnée par un jeune homme au teint pâle qui agite les bras dans tous les sens.

C’est ma mère.
Elle est accompagnée par mon frère Bon.
Je ne les avais pas reconnus.
J’étais ailleurs. »