Deuxième et dernier recueil dédié à l’Orient Désorienté, Déserts des Ors lance sa colombe en suivant la poétesse à travers les déserts, reflets et réflexions infinis aux couleurs orientales d’or et de lumière – recherche, apaisement et maturité.
Ce recueil est avant tout un immense chant d’amour au Sinaï, couleurs et aspérités profondes léchées par la Mer Rouge, émeraude sertie de coraux palpitants : cette rencontre de deux immensités sous le ciel pacifique d’une terre habitée par les Bédouins. Puis la poésie, après sa traversée du désert, s’aventure en sens inverse vers l’Égypte millénaire aux voix arabesques de sable et de pierre.
Enfin, la poétesse célèbre le retour à ses autres racines, sa terre d’accueil, sa mer d’adoption, le sud de son enfance, toute sa nostalgie occidentale, jusqu’en Espagne, en des poèmes plus contemporains. Les dernières pages se font chansons d’amour, du dernier amour, le cœur à jamais empli d’orient désorienté.